Œuvres de Eggert, Harman, Lanza, Rosselli et Stahnke.

L’ensemble de la Société de musique contemporaine du Québec s’offre ici une véritable fête! Le caractère ludique est en effet incontournable dans le répertoire choisi ici, dans lequel instruments traditionnels flirtent avec instruments jouets et objets de la vie quotidienne. Une programmation sur mesure pour souligner à la fois les 40 ans de l’organisme et les 50 ans du Conseil des Arts de Montréal auquel il rend ici hommage!

Le jeu est particulièrement présent dans Cane de Mauro Lanza sur un poème d’Amelia Rosselli*: autour de la soprano Ingrid Schmithüsen, un ensemble d’instruments traditionnels affronte un ensemble d’instruments jouets, le tout avec un traitement électronique en direct. Mais qui sortira vainqueur de cette bataille entre tradition, enfance et technologie?

L’instrumentation de Interior at Petworth de l’allemand Moritz Eggert — qui sera à Montréal dans le cadre du festival — réserve elle aussi plusieurs surprises: réponse du compositeur au manque de vitalité de certaines œuvres de son temps, elle est elle-même particulièrement empreinte de liberté…

Le sextuor de Manfred Stahnke, Lumpengalerie, est aussi ludique mais d’une tout autre façon: elle n’est rien de moins qu’une «galerie de chiffons», dans laquelle des musiques occidentales et orientales sont utilisées et réutilisées. La surprise est encore au rendez-vous, même pour les musiciens qui sont invités ci et là à s’écarter de la partition! Quant Amerika de Harman, le «jeu» avec une «autre musique» est tout aussi présent: composée pour un concert du New Music Concerts intitulé «All Canadian, eh?», elle se plaît à utiliser ironiquement un matériau clairement non canadien.

*Commande du Digital Composition Studio de McGill avec le soutien de la Fondation Daniel Langlois

Participant·es

Programme

Production MNM / SMCQ, en collaboration avec le McGill Digital Composition Studio (Sean Ferguson, directeur)