2 sopranos et clarinette
«Lorsque le personnage devient mêlé à l’action, et celle-ci, à son tour, mêlée plus étroitement au personnage, il est nécessaire,» dit le philosophe de la musique Ernst Bloch, «de rompre la matrice lyrique de manière plus décisive et la laisser ouverte.»
Il en va ainsi dans Offenes Lied, où les chanteuses deviennent dans mon esprit les fleurs fragiles de Heinrich Heine, puis les voix de tous les êtres humains redoutant la cruauté des autres.
Am leuchtenden Sommermorgen [Wintermorgen] Es flüstern und sprechen die Blumen, | Par un clair matin d’été [d’hiver] Les fleurs murmurent et disent ceci, |
[Le poème de Heinrich Heine, tiré de Lyrisches Intermezzo (1823), a été utilisé par Robert Schumann dans Les Amours du poète. Les mots entre crochets sont mes additions.]
Wie der Mond rot aufgeht! Comme la lune naissante est rouge!
[Extrait de Georg Büchner (1814-37) et d’Alban Berg, tiré de Wozzeck (3e acte): Marie, avant le meurtre.]
Offenes Lied est divisé en cinq parties sans interruption:
- Erste Szene — Traum,
- Kammermusik (I),
- Zweite Szene — Melodram,
- Kammermusik (II),
- Dritte Szene — Tod.
Lors de la Tribune internationale des compositeurs (UNESCO) à Paris — mai 1989, Offenes Lied a été recommandée par la Tribune.
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- Partition disponible auprès de Éditions Doberman-Yppan (Québec, 1992).
- Enregistrement: CD: Doberman DO 135
Exécution
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Mardi 15 décembre 2015
Enregistrement
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CDDoberman-Yppan — SRC / 1992 / SRC 1992