piano

Commande: SMCQ, avec l’aide du CAC

Création: 12 juin 1997, Orient-Express, Salle Pierre-Mercure — Centre Pierre-Péladeau, Montréal (Québec)

Leur écho nous parvient par le filtre du temps
Carillons diluviens vers un profond beffroi.

Des chorals d’harmoniques au solitaire bourdon
Le rythme des battants se décale.

La mémoire qui distille des fragments éclatés
Souvenirs intangibles de la voix d’un clocher.

La mesure des jours qui rassemble les pièces
D’un passé qui s’est décomposé.

De ces sons qu’on avait oubliés.

Serge Arcuri

Le titre n’évoque en rien le matériau utilisé ni la structure de la pièce. Comme un artefact qui permet à l’archéologue de reconstruire un lointain passé, ce sont des fragments de souvenirs qui se transforment et se déforment avec le passage du temps. Le motif principal de l’oeuvre est un écho de la sonorité des cloches de l’église Saint-Jean-Baptiste de Montréal près de laquelle j’ai vécu de nombreuses années.

L’oeuvre est une commande de la Société de musique contemporaine du Québec, écrite grâce au soutien du Conseil des arts du Canada.

Exécutions