chœur mixte

Cette oeuvre, que nous pouvons traduire par La lumière celée de l’Éden des largesses, est tirée d’un corpus de cinq pièces chorales a capella d’une durée d’environ 70 minutes, commande du Festival international de musique de Brême en 1996. L’auteur tient à y faire dialoguer les diverses traditions chorales religieuses européennes à travers le prisme de notre actualité tant musicale que sacrée. On transpose ainsi les langages modaux et tonals des temps passés dans les techniques de musique spectrale. Le texte vient d’écritures de la foi Bahá’í récemment découvertes. La lumière celée… tire sa source du formidable héritage baroque écrit à la louange de Dieu: «Au Nom de Dieu, l’Unique, l’Incomparable, le Tout-Puissant, l’Omniscient, la Sage entre les sages, Gloire à Dieu, l’Éternel sans fin, le Toujours infini, celui que nulle corruption ne rejoint. De Son trône Il transcende tout; Il se manifeste par Ses signes et se fait deviner par Ses mystères. C’est par Sa volonté que l’Univers est devenu Création et son oriflamme «Il fait ce qu’Il veut» se dresse parmi les peuples. La lumière celée de l’Éden des largesses et la bénédiction de l’aurore du Vouloir de Dieu, le Maître du nom des royaumes, repose sur ce Suprême médiateur, cette plume exaltée par l’inspiration divine, celui que Dieu a pourvu de l’aube de Ses meilleurs attributs et de l’éclat de Ses jours les plus élevés. Par Lui, la lumière de l’Unité a rejailli sur les Nations et la loi de Sa reconnaissance les a illuminées et leur face, tournée vers l’horizon, a proclamé le royaume de Sa connaissance. «Car c’est à Lui qu’appartiennent tout savoir, tout pouvoir et toute grâce, jusqu’à la fin des temps».» (Bahá’ulláh 1817-1892, traduction libre)

Exécution