flûte, clarinette, cor, percussions, violon et violoncelle

«Quand chaque geste d’amour est terminé», un verset du Novissimum Testamentum d’Edoardo Sanguineti, est une confrontation poignante de l’amour à sa mort. La même poésie a inspiré le titre d’un concerto pour violon Chaque geste d’amour, une lente descente aux enfers faite d’entrelacements de la gamme chromatique qui se termine par une dernière lueur de lumière. Sanguineti est décédé subitement d’un anévrisme le 18 mai 2010, quelques jours après la création de la pièce, laissant un vide infranchissable dans le paysage culturel italien ravagé. Après de vaines tentatives pour réimaginer Ogni gesto d’amour, j’ai décidé de suivre le même chemin, en construisant la forme et les mélodies sur l’échelle chromatique descendante, jusqu’au carrefour près duquel, la première fois, je m’étais attardé. Puis, j’ai suivi l’autre direction.

Exécution